piémont Pyrénéen (Petites-Pyrénées et Plantaurel)
pour aboutir enn aux reliefs escarpés de la mon-
tagne pyrénéenne, qui barrent son horizon au
sud.
Du point de vue géologique, la formation des
Pyrénées résulte de deux phases orogéniques prin-
cipales. La première, datée de l’ère Primaire (Her-
cynien), permet la mise en place dans les zones
axiale et nord-pyrénéenne de roches aujourd’hui
métamorphisées, comme les gneiss ou les schistes.
La seconde, datée des ères Secondaire et Tertiaire,
a engendré la déformation des roches sédimen-
taires (telles que les calcaires, les grès ou encore les
marnes) des Petites-Pyrénées et du Plantaurel.
C’est ce contexte qui est à l’origine de la présence
de cavités dans les massifs rocheux. En effet, les
roches calcaires apparues au Dénovien, Jurassique
et Crétacé sont sensibles aux mécanismes d’altéra-
tion karstique. Les eaux de pluie qui ruissellent
dans des discontinuités des massifs ou dans des
failles entraînent à longue échéance la formation
de galeries et/ou de grottes par dissolution. Le
nombre élevé de cavités aisément repérables dans
le paysage, associé à la présence des grands noms
de la Préhistoire, font de ces abris naturels le point
de départ de nombreuses recherches dès le milieu
du XIXème siècle.
Bref historique des recherches
Suite aux explorations pionnières entreprises dans
la grotte de Lombrive par Jean-Baptiste Noulet
dès 1826, la préhistoire ariégeoise connaît ses pre-
miers véritables développements grâce à l’activité
de l’Abbé Pouech, lequel intervient notamment
dans la grotte de l’Herm à partir de 1847 (Simon-
net, 1980). Quelques années plus tard, Alfred Fon-
tan puis Edouard Lartet entreprennent les fouilles
du Ker de Massat (1857-1860), contribuant ainsi à
prouver l’existence d’un homme antédiluvien.
Dans les mêmes années, il faut également citer l’in-
tense activité de Félix Garrigou, qui participe no-
tamment à la publication du site de l’Herm en
1862 et s’investit ensuite, entre autres recherches,
dans les fouilles de Bédeilhac et de La Vache (Bon
et al. dir. 2010). Cet élan se poursuit dans les der-
nières décennies du XIXème siècle, l’Ariège four-
nissant alors plusieurs gisements majeurs, au pre-
mier rang desquels le Mas d’Azil, grâce en par ti culier
aux recherches d’Edouard Piette (1887; Delporte,
1987).
Stimulées par la reconnaissance de l’art pariétal,
les études préhistoriques connaissent un nouvel
élan dès les premières années du XXème siècle.
kommend trifft man zunächst auf die Molasse-
und Niederterrassenformationen der basse Ariège,
dann auf die Kalkabhänge des Piemont der Pyre-
näen (Petites-Pyrénées und Plantaurel), um dann
in das steile Gebirgsrelief der Pyrenäen überzuge-
hen, das den Horizont nach Süden abschließt.
Geologisch gesehen entstanden die Pyrenäen in
zwei Hauptbildungsphasen. Die erste Phase
( Paläozoikum) betriff die Entstehung der heute
metamorphosierten Gesteine der Hauptkette und
der Nordpyrenäen, wie Gneis und Schiefer. Wäh-
rend der zweiten Phase (Mesozoikum und Tertiär)
wurden die Sedimentgesteine (Kalkstein, Sand-
stein und Mergel) der Petites-Pyrénées und des
Plantaurel umgeformt. Darauf beruht die große
Anzahl an Höhlen in den Felsmassiven, die große
Namen der Urgeschichte anzogen und ab der Mit-
te des 19. Jhs. Ausgangspunkt zahlreicher Unter-
suchungen wurden.
Kurze Forschungsgeschichte
Erste Ausgrabungen in der Höhle von Lombrive
erfolgten ab 1826 durch Jean Baptiste Noulet.
Aber ihre erste wirkliche Entwicklung erfuhr die
Urgeschichte des Ariège durch Abbé Pouech, der
ab 1847 Untersuchungen in der Höhle von l'Herm
durchführte (Simonnet, 1980). Einige Jahre später
unternahm erst Alfred Fontan, dann Eduard Lar-
tet Grabungen in der Höhle Ker de Massat (1857-
1860), um die Existenz eines vorsintutlichen
Menschen zu beweisen. In den gleichen Zeitraum
fällt auch die intensive Arbeit von Félix Garrigou,
der besonders beteiligt war an der Publikation der
Fundstelle von l'Herm im Jahr 1862 und der dann,
neben anderen Forschungen, an den Grabungen
von Bédeilhac und La Vache teilnahm (Bon et al.
dir. 2010). Dieser Forschungselan setzte sich bis in
die letzten Jahrzehnte des 19. Jhs. fort und so bie-
tet diese Region mehrere wichtige Fundstellen, un-
ter denen die Höhle Mas d'Azil, dank der Leistun-
gen von Edouard Piette (1887; Delporte, 1987),
den ersten Platz einnimmt.
Angeregt durch die Anerkennung der Höhlen-
kunst erfuhren die prähistorischen Forschungen in
den ersten Jahren des 20. Jhs. einen erneuten Auf-
schwung. Man denke dabei besonders an die For-
schungen des Comte Henri Begouën und die sei-
ner Söhne – der Entdecker von Tuc d'Audoubert
und der Höhle Trois Frères (Begouën u. a., 2009),
während Joseph Vézian, nicht weit davon entfernt,
Ausgrabungen in den Höhlen Portel und Saint-
Jean-de-Verges unternahm. Zur selben Zeit liefer-
ten auch die Untersuchungen in der Höhle „Grot-
Kommentare zu diesen Handbüchern