que, notamment du fait de la fabrication de faux
par les propres ouvriers de Piette. Certains préhis-
toriens refusent même de reconnaître l’existence
de la culture azilienne jusqu’à la découverte de
galets gravés et peints dans d’autres gisements. Les
motifs qui y sont représentés sont à l’origine de
nombreuses interprétations. Piette y voit des nom-
bres, qu’il n’hésite pas à comparer avec la numéro-
tation égyptienne, tandis qu’ Obermaier les rap-
proche des peintures schématiques du sud de
l’Espagne, le double chevron représentant ainsi un
homme assis (Couraud, 1985). La couche dite ari-
sienne enn est notamment caractérisée par des
accumulations d’Helix nemoralis, dont l’origine
humaine sera remise en cause par la suite mais qui
correspondent pourtant bel et bien à des escargo-
tières.
Au début du XXème siècle, l’abbé Henri Breuil
effectue plusieurs campagnes de fouilles dans la
grotte et, avec Henri Begouën, découvre les pre-
mières représentations pariétales. A l’initiative de
Breuil, Marthe et Saint-Just Péquart arrivent au
Mas d’Azil en 1935 et débutent de nouvelles cam-
pagnes de fouilles systématiques. Sur la rive gau-
che, ils constatent que le pillage intense de la grot-
te a détruit la quasi-totalité du niveau azilien. Ils
conrment tout de même la stratigraphie établie
par Piette en fouillant quatre niveaux magdalé-
niens. Sur la rive droite, ils s’intéressent principale-
ment à la galerie des Silex où, surmontant des for-
mations contenant quelques indices aurignaciens
et solutréens, ils découvrent des niveaux magdalé-
niens en place (Péquart et Péquart, 1960). L’ab-
sence de harpons permet de les attribuer au Mag-
dalénien moyen pyrénéen. L’étude de la faune
montre un spectre dominé par le renne (58%), le
cerf (21%) puis les bovinés (Patou-Mathis, 1984).
La détermination de l’âge des jeunes cervidés per-
met de cerner les périodes d’occupation de cette
partie de la grotte, les résultats tendant à montrer
qu’elle a pu être fréquentée tout au long de l’an-
née.
En 1948, Joseph Mandement, alors conservateur
de la grotte, découvre un crâne humain à l’entrée
de la galerie Breuil, plaqué contre une paroi. Ce
crâne d’âge magdalénien constitue un document
anthropologique de première importance. Son
étude (Vallois, 1961) révèle qu’il appartiendrait à
une jeune femme d’une quinzaine d’années. Deux
disques osseux débités à partir d’une vertèbre de
bovidé et façonnés de manière à épouser les orbi-
tes sont également découverts et incitent les cher-
cheurs à faire remonter au Paléolithique la pratique
(das letztere entspricht dem Mesolithikum). Wäh-
rend die Schichten des Magdalénien dadurch ge-
kennzeichnet sind, dass Harpunen mit einem zylin-
drischen Schaft, zuerst aus Ren-, später aus
Hirschgeweih, vorhanden sind, so charakterisieren
ache, durchbohrte Harpunen und bemalte Kiesel-
steine das Azilien-Fundinventar. Die Entdeckung
dieser Kieselsteine führte rasch zu einer Polemik,
besonders nachdem bekannt geworden war, dass
Piettes eigene Arbeiter gefälschte Kiesel fabriziert
hatten. Einige Prähistoriker weigerten sich darauf-
hin, die Existenz der Azilienkultur anzuerkennen –
bis dann in anderen Fundstellen ebensolche gra-
vierten und bemalten Kieselsteine entdeckt wurden.
Die auf ihnen dargestellten Motive waren Ursprung
zahlreicher Interpretationen. Piette sah darin Zah-
len, er zögerte nicht, sie mit der ägyptischen Num-
merierung zu vergleichen, während Obermaier sie
in der Nähe der schematischen Malerei von Südspa-
nien sah; so soll der winklige Sparren seiner Mei-
nung nach einen sitzenden Mann darstellen
(Couraud, 1985). Die Arisien-Schicht ist besonders
durch die Ansammlung von Schneckenschalen von
Helix nemoralis gekennzeichnet, deren menschliche
Herkunft in der Folge in Abrede gestellt wurde,
aber sie gleichen durchaus den bekannten Musche-
lanhäufungen.
Zu Beginn des 20. Jahrhunderts führte Abbé
Breuil verschiedene Grabungskampagnen in der
Höhle durch und entdeckte mit Henri Begouën
die ersten Höhlenmalereien. Auf Initiative von
Breuil kamen Marthe und Saint-Just Péquart 1935
nach Mas d'Azil und begannen mit neuen, syste-
matischen Grabungen. Sie stellten fest, dass am
linken Flussufer durch die intensive Plünderung
der Höhle die Schicht des Azilien fast völlig zer-
stört war. Sie konnten trotzdem die von Piette auf-
gestellte Stratigraphie in vier gegrabenen Schich-
ten des Magdalénien bestätigen. Auf der rechten
Uferseite interessierten sie sich hauptsächlich für
die Galerie des Silex und entdeckten darin Magda-
lénien-Schichten, die einige Hinweise vom Aurig-
nacien und Solutréen überlagerten (Péquart und
Péquart, 1960). Aufgrund des Fehlens von Harpu-
nen wurden sie dem Mittleren Magdalénien der
Pyrenäen zugeordnet. Die Auswertung der Fauna
zeigt ein Spektrum, in dem das Rentier dominiert
(58%), gefolgt vom Hirsch (21%) und erst danach
die Wildrinder (Patou-Mathis, 1984). Die Altersbe-
stimmung der jungen Cerviden ermöglichte es, die
Begehung dieses Teils der Höhle genauer einzu-
grenzen. Danach scheint sie über das ganze Jahr
begangen worden zu sein.
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